samedi 2 mars 2019

Grève des femmes du 14 juin 2019

Que fait notre Université pour permettre aux étudiantes et enseignantes d'exercer leurs droits en faisant grève le 14 juin prochain ? C'est la question que se pose une étudiante en voyant sa Faculté ne pas prendre position. Heureusement certains doyens prennent leurs responsabilités comme le Professeur Debardieux, doyen de la Faculté des Sociétés de l'UNIGE. Il a décrété que le 14 juin 2019 sera un jour sans examens dans sa Faculté.

Espérons que son exemple sera suivi par tous les autres...

lundi 12 novembre 2018

Lettre au Père Noël

Cher Papa Noël,

Je t'écris ces quelques mots car j'aimerais recevoir des cadeaux pour Noël.

J'ai été un bon bibliothécaire cette année : je n'ai pas été malade, ni en retard, j'ai accepté d'assister aux réunions y compris les plus ennuyantes, j'ai collaboré, obéi, commandé des livres, jeté des vieux livres, supprimé des abonnements, donné des formations, remplacé les collègues absents avec le sourire, accepté de changer de bureau, de fonctions, le tout sans me plaindre, ou si peu. Bon d'accord, j'avoue que j'ai osé poser des questions, une fois ou l'autre, dans les séances alors que les questions ne sont généralement pas les bienvenues. C'est plus fort que moi, le naturel reprend le dessus quelques fois, vous comprenez ? Normalement, les chefs font des séances où théoriquement, il est possible de poser des questions. Mais en réalité, ce n'est pas souhaité et je l'oublie parfois. Non mais sinon j'ai fais tout juste je crois. Alors voilà ce que je voudrais pour Noël: être utile dans mon travail, être apprécié, travailler dans une bonne ambiance, sans défiance et dans le respect. Je sais que je demande beaucoup,c'est pourquoi je m'y prend aussi tôt cette année.

Bonne fin d'année à toi Père Noël et Joyeux Noël !


mercredi 11 juillet 2018

Gestion autoritaire et renforcement à l’excès de la structure hiérarchique

La Marijordonne a instauré un ordre hiérarchique de type autocratique à l’usine. Aidée d’un coach et des Ressources humaines, depuis le jour de sa prise de fonction, elle a sculpté au scalpel l'organisation de la nouvelle Division de l'Information Scientifique. A un point où les employés sont bloqués dans une petite case de l’échiquier et complètement sous-informés. Chaque décision de communication procède d’une longue réflexion sur l’opportunité de dire ou de ne pas dire.
Par exemple, lorsque Carine augmente son temps de travail de 10%, la direction de l’Usine se pose ce genre de question :
  • Plan A : on dit un peu, aux personnes de confiances en leur faisant promettre de ne rien dire
  • Plan B : on ne dit rien, au cas où les autres employés seraient mécontents
  • Plan C : on ne dit rien, même pas à Carine
Personnellement, cela m’est égal, je ne connais même pas Carine, même si cela fait un bail qu’elle travaille à l’usine.

Mon soucis à moi, c'est que je ne sais pas quoi faire de mes journées. Ma hiérarchie m'a dit qu'elle me donnerait du travail lorsque le plan d'action stratégique 2019-2022 entrerait en force. Je ne sais pas ce que cela veut dire, mais ça n'a pas l'air bon. C'est dommage car j'aimais bien travailler et il y a pas si longtemps, j'étais un ouvrier qualifié apprécié. La Direction, telle un vampire assoiffé veut du sang neuf et se refuse à donner du travail aux employés actuels qui seraient sous-occupés. Il ne me reste donc plus qu'à rendre visite à Carine pour faire connaissance et lui proposer de passer son 10% à occuper mon 100%.

jeudi 21 juin 2018

Commission de suivi: un rapport de force déséquilibré


De braves collègues ont accepté d’endosser la responsabilité de représenter le personnel de la DIS auprès de la direction, pour discuter de divers points de friction dans une commission nommée Commission de suivi. La Direction prend la chose au sérieux et vient en nombre aux séances et souvent accompagnée de la DRH de l’UNIGE.

La lecture du PV de séance confirme que le rapport de force n’est pas équilibré, la Direction ment sur certains processus et pratiques sans gêne aucune et gomme à coup de formules les abus d'autorité constatés dans les bibliothèques de l'UNIGE.

Exemple: "Martha* précise que tous les collaborateurs ont été reçus lors d’entretiens individuels dans le cadre de la nouvelle organisation des sites liée à l’introduction du management de proximité": c’est faux, cela n’a pas été fait à Bastions notamment.

Autre exemple: «une bibliothécaire relaye le souhait des collaborateurs d’être informés à l’avance concernant l’entretien et ses modalités (processus, délai de signature [du cahier des charges] par ex.). Elle indique que l’objectif des entretiens passés et à venir n’est pas clair pour tous les collaborateurs. Martha précise que le type d’entretien doit effectivement être communiqué à l’avance et l’objet formulé pour lever toute ambiguïté. Elle indique que c’est la pratique actuellement.» Et bien non, justement, ce n’est pas la pratique actuellement. Certains collaborateurs sont convoqués sans connaître l’objet de la convocation : cela se fait sans le respect du collaborateur et des procédures internes.

L’un des points abordé concerne le site du CMU. Rares sont les collaborateurs de la DIS qui ignorent qu’en ce moment, travailler à la Bibliothèque du CMU n'est pas la panacée. La cheffe explique que des changements sont à venir notamment parce que deux postes supplémentaires ont été accordés par les HUG. Elle ne dit pas que ces postes sont à disposition depuis plus de deux ans et qu’elle a attendu jusqu’à présent pour les mettre au concours. Elle ne dit pas non plus que toute l’équipe est mise sous pression pour accepter les changements qu’elle souhaite. La relation de confiance s’en trouve affectée négativement.

Ce que j’ai aimé par-dessus tout c’est le commentaire de la DRH au sujet de l’ouverture des postes à l’interne : «… précise qu’une ouverture des postes à l’interne se justifie car tous les collaborateurs UNIGE de la profession sont au sein de la DIS». C’est un commentaire inutile mais surtout erroné. D’abord, il y a des bibliothécaires à l’UNIGE qui ne font pas partie de la DIS, c’est le cas notamment au Rectorat. Mais surtout, elle ne dit pas que les candidatures internes ne valent pas tripette. Les collaborateurs qui proposent leur candidature à l’interne sont considérés comme des candidats venant de l’extérieur, ils doivent produire les mêmes documents, les mêmes références mais sont rarement retenus.


D’une manière générale, je trouve tout l’argumentaire de la Direction assez consternant. Il peut y lire davantage de justifications qu’un réel désir de collaboration avec ses collaborateurs.






*Nom connu de la rédaction

lundi 18 juin 2018

Mauvaise ambiance à la Bibliothèque de l'UNIGE

"Chers professeurs, membres estimés du Rectorat,



Je vous remercie de l'accueillir parmi vous, je voudrais vous présenter en quelques mots les éléments clés de la Bibliothèque de l'Université de Genève.

La Bibliothèque a pour mission d'offrir un éventail complet de ressources et de services en réponse à vos besoins en matière de recherche, d'enseignement et d'étude.... Les spécialistes de la Bibliothèque de l'Université apportent à l'enseignement et à la recherche leurs compétences dans le domaine du traitement et de la mise à disposition de l'information scientifique sous toutes ses formes. Ils ou elles accompagnent les enseignants-e-s ainsi que les chercheurs et chercheuses dans leurs travaux de recherche d'information, de préparation de contenus pédagogiques, de publications.... Pour ce faire, la Bibliothèque favorise la formation de ses collaborateurs et collaboratrices... etc. etc. etc."

Tout avait l'air bien parti dans cette nouvelle organisation de la Bibliothèque de l'Université de Genève. Alors pourquoi entend-on ce genre de propos dans les différents locaux de la bibliothèque:


Cela fait bientôt 10 ans que la Bibliothèque de l'UNIGE est en restructuration, les employés sont nombreux à constater que l'ambiance de travail s'est dégradée, à être malmenés et à avoir perdu de l'intérêt dans le travail. Est-ce que c'est aussi votre cas ?